Parcours
- 2012 Habilitation à diriger des recherches en agroécologie « Agroécologie : vers une science unificatrice », Institut National Polytechnique de Toulouse – École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, sous la direction de Michel Duru (DR INRA Toulouse).
- 1993-1996 Doctorat en Sciences Agronomique « Contribution à l'étude systématique, biogéographique et agroécocénotique des Syrphidae (Insecta, Diptera) du Sud-Ouest de la France », Institut National Polytechnique de Toulouse – École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, sous la direction du Pr Georges Terron (INP-ENSAT). Mention très honorable avec les félicitations du jury. Prix Lapeyrouse de l'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse.
- 1986-1988 Diplôme d’Ingénieur Agronome spécialisé en Protection des Cultures, de l’Institut National Polytechnique de Toulouse – École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse.
Enseignements
Conception et gestion d’agroécosystèmes multifonctionnels et durables :
- Histoire, concepts et déclinaisons de l’agroécologie
- Agronomie et agroécologie appliquées à la protection intégrée des cultures (dont lutte biologique par conservation en entomologie)
- Agriculture de conservation (du sol et des services écosystémiques)
- Bio-indication et gestion conservatoire des écosystèmes naturels et cultivés.
Thèmes de recherche
Dans un contexte de transition agroécologique des systèmes d’exploitation voulant favoriser l’expression des divers services écosystémiques, mon objectif vise à concevoir et évaluer des agroécosystèmes, de la parcelle au paysage, offrant les meilleurs compromis voire des synergies entre services, et permettant pour un service donné des compensations entre niveaux de leur organisation spatiale (e.g. des infrastructures agroécologiques compensant des pratiques agressives à la parcelle et vice versa). Pour ce faire, mes recherches portent sur l’élaboration d’indicateurs agroécologiques de divers niveaux d’organisation des agroécosystèmes, indicateurs qui soient corrélés au mieux, positivement ou négativement, avec (i) la conservation de la biodiversité, (ii) les deux modalités du service de biocontrôle des ravageurs (prédation épigée, parasitisme aérien), (iii) le potentiel de pollinisation. A moyen terme, ces indicateurs serviront à l’élaboration de modèles de prédiction des potentiels de services écosystémiques à diverses échelles d’organisation des agroécosystèmes, afin d’aider à la gouvernance des territoires.
